[kronik] Le blues du roadtrip
Sommes-nous des imposteurs ? En retrouvant les copains du roadtrip de cet été, le souvenir de nos aventures prend une coloration bizarre. Kronik du mardi
... [www.lerepairedesmotards.com]
je suis d'accord, quand le blues du road trip arrive, c'est signe qu'on est prêt pour le road trip suivant!
Salut
Désolé, j'ai arrêté après : époque de merde....
V
J'abonde dans ton sens : partir avec des potes, en moto, le rêve❗
Nul besoin de rouler aux USA, en Mongolie ou en Inde pour allumer de nouveau l'étincelle du bonheur.
La France est magnifique, allez, zou, je prends les clefs & j'appelle les potos 😊✌️
Citation
38GiB
Désolé, j'ai arrêté après : époque de merde....
Ben en fait, cette kronik démontre l'inverse

Merci KPOK, c'est une bien belle leçon de vie que tu nous écris. Nous avons la chance d'avoir des machines passionnantes quel qu'elles soient, et on arrive en effet à encore se faire des noeuds.
Et vous avez de la chance d'être ce noyau de potes, avec un mec comme Ahmed dedans

Perso, le blues du roadtrip, c'est que je ne trouve plus l'occasion d'en faire. Plus le temps, une calculette dans le casque, pas ce noyau de potes dans les parages surtout depuis que j'ai déménagé...

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inextenza
Perso, le blues du roadtrip, c'est que je ne trouve plus l'occasion d'en faire.
J'ai été dans ce cas-là.
Et puis un jour, j'ai accepté que ma pratique de la moto avait évolué : ce n'était plus un moyen de transport mais un pur loisir.
Et j'ai décidé de me faire un week-end moto à chaque vacance scolaire, puisque je reste généralement sans famille à ces moments. Je profite énormément de ces moments depuis et je fait bon an mal an mes 7 à 8 000 km annuels.
Bon, après, j'aime rouler seul, ça facilite les choses.
La Kronik initiale m'avait fait envie.
Avec un ami, nous prévoyons nous retrouver à mi-chemin de nos deux maisons avec nos épouses (toutes deux en 125), pour une petite balade cool et un bon petit repas au milieu.
Seule raison de n'avoir pas tout de suite sauté sur nos machines, il nous faut tous deux remettre en état une 125. Il serait dommage de ne pas être en harmonie mécanique avec nos épouses
Comme quoi, "road trip", "virée" voir "ballade" ou "p'tit tour", c'est l'ivresse de la liberté sur deux roues qui compte. Fut-ce une parenthèse furtive.
On dit que l'ennui vient de la routine, ce n'est pas forcément vrai, c'est que l'on n'est plus attentif à voir les choses comme elles sont et comment elles se transforment. D'une saison à l'autre, ce serait plutôt le bonheur du road trip qu'il faudrait dire, même si il a lieu autour de chez soi, le simple fait de partir, sans contrainte, sans but, de rebattre les cartes, pas forcément routières.
Ceux qui on inventé le bonheur immobile se trompent, le bonheur il est en perpétuel mouvement, le mouvement de la vie
Quel que soit le trajet, quand c'est à moto, c'est un meilleur trajet.
Citation
waboo
Quel que soit le trajet, quand c'est à moto, c'est un meilleur trajet.

Salut
Inex
C'est justement parce qu'on ne vit pas une époque de merde qu'on peut encore rouler sans but juste pour le plaisir... non ?
Perso, je n'ai pas le blues du roadtrip. Je m'en tape un quand ça me prend. Tout seul, histoire qu'il n'y ait pas un couillon qui vienne gacher le moment avec ces histoires d'époque de merde...
V
"Je ne sais pas remonter le moral aux autres. Je ne sais que montrer le ciel ou le paysage du doigt en disant : "c'est simple, tu fais partie du tout"... Très chouette kronik
Un peu de bénévolat et d'engagement pour la préservation de la flore et de la faune; le mieux être des handicapés ou autres causes qui éclaircissent le ciel amoindrira le vague à l'âme d'Éric...
Bise aussi à tous ceux qui se soignent en rangeant le garage.
Bonne route V
Je ne suis pas sûr que la morale de l’histoire soit là mais je reconnais à travers le début de l’histoire avec la T7 et la DTR un mal qui ronge nombreux motards et amis : celui de ne pas oser pensant ne pas avoir la bonne moto et quand on l’a, hésiter encore car trop d’argent mis dedans et plus assez pour rouler ou risquer la chute.
Je me suis libéré de ce mal qui me rongeait aussi (et qui revient de temps à autres) en virant toutes les « super » brêles que j’avais pour partir sur des brélons que certains qualifient volontiers d’infâmes : Himalayan, vieille 1100 RT et bientôt MZ 250 en side car (poumon de 21cv). Depuis que je fais ça, j’hésite moins car il me reste pour une fois de la thune sur le compte en banque et si ça tombe, ben ça tombe, ça ne me coutera pas un bras. Dans la même logique, je pourrai prendre aujourd’hui une 125 pour me marrer. J’ai encore trop de copains qui hésitent à partir, notamment en road trip de plusieurs jours parce qu’ils n’ont pas le dernier trail, le dernier traction contrôle ou tous autres conneries dont la presse moto nous fait la déballe qualité à la place des constructeurs. En faisant le chemin inverse, j’ai même ce petit plaisir malsain de faire la même chose que les autres avec « trois fois rien »….
Le plaisir est partout, nul besoin de se mettre des barrières à vouloir une T7 ou faire le CaptoCap parce que Lolo Cochet nous aura fait baver devant ses vidéos. L’aventure est partout, avec n’importe quoi, l’important c’est de prendre le temps d’oser.
A part rouler sur tout ce qui tourne dans mon Tarn d’adoption et au delà quand j’ai le temps, je ne pense à rien de négatif sur ma moto. Et dans l’intervalle je pense à la prochaine fois.
Ne pas avoir le bon matos c'est l'excuse du type qui ne veut pas partir. Premier road trip, à l'époque on disait virée, c'est en DTMX 125 et 2 potes en 50, direction le Mont Saint Michel par les petites routes. Nous sommes jamais arrivés au Mont, une galère pour dormir et le budget cramé en un rien de temps mais quelle rigolade, complètement inconscients nous dormions dans les granges avec l'accord de l'agriculteur.
J'y pense encore 40 ans après et je n'ai jamais retrouvé cette insouciance.
C'est en fait sur 4 roues que j'ai renoué avec les virées.
Participant à un événement à Magny-Cours avec la Seven, j'ai décidé de laisser tomber la remorque, le SUV pour la tirer et transporter les caisses de matériel.
J'ai juste mis dans un sac casque, combi et reste de l'attirail de course. Puis pris la route avec seulement les saute-vent et sans capote (que le précédent propriétaire n'avait d'ailleurs lui aussi jamais sortie de son sac...). Et comme le temps s'y prêtait, le trajet se fit avec juste un polo, le bras à la portière... dehors (y'a pas de portière !). Comme un anglais pur souche des 60's !
Tous les motards me faisaient signe.
Mais bon, ce n'est pas vraiment une BAR... Plus proche d'un gros skate
En un mot : GENIAL !
GIB a en partie raison !..Rien ne nous empêche de partir pour un road trip !
..encore faut il que cette envie ne soit pas arrêté par barrières psychologiques, de tout ordre , ..et propres à chacun !
Modifié 1 fois. Dernière modification le 06-12-22 18:54 par Peterpan.
Ouais bah en ce moment le roadtrip il est arrêté par une barrière pas du tout psychologique pour moi. J'ai le choix, en conduisant d'une seule main, entre une moto sans rétro gauche et une moto sans frein avant .
Modifié 1 fois. Dernière modification le 06-12-22 18:55 par fift.
J opterais plutot vers moto sans rétro !
..mais raconte ..qu est ce qu il t est encore arrivé ??!!
Rien de plus qu'il y a un mois, mais j'ai encore mon attelle et je n'ai donc pas pu réparer la Red Rocket.
Ouais mais avec la main droite en moins, ce n’est pas la même chanson .
Tu peux accélérer de la main gauche !
.. c comme dit GIB en fait !!!!
Quelle que soit ma journée de boulot, je suis content le matin et le soir sur ma brêle.
Et c'est vrai que nous avons un pays magnifique pour rouler (avec un Coyote, néanmoins...).
Et rien ne vaut une bonne virée à 3 ou 4 😃
C'est pour ça que Honda a institué le DCT, pas besoin de la main gauche pour embrayer, ni du pied gauche d'ailleurs.
On faisait toujours ça, passer d'une meule à l'autre pendant les ballades. C'était cool.
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