Pas de stade de sport mécanique en Ile de France

Le Président de la Région Ile de France, M. Jean-Paul Huchon opposé à un circuit

Abandon du projet de circuit du côté de Flins et des Mureaux

Après l'annonce faite par le Président de la Région Ile de France, M. Jean-Paul Huchon de s'opposer au principe même d'un circuit qui pourrait accueillir de grandes manifestations de sports mécaniques en Ile de France, la FFM s'interroge sur les motivations qui ont conduit à une telle déclaration du Président de la Région.

C'est ainsi que l'éventualité d'un circuit du côté de Flins et des Mureaux a été abandonné. Ce circuit d'un cout de 120 millions d'euros devait d'abord accueillir des F1. Mais il était apparu que le projet était surtout situé en zone inondable et au-dessus d'un champ de captage d'eau potable essentiel pour l'île de France.

Mais l'annonce du Président de la Région apparaît plus large que le simple abandon du site de Flins et des Mureaux. Il apparaît en effet surprenant, dans un contexte où les Français ont réaffirmé récemment leur attachement aux sports mécaniques à travers un sondage Ipsos, que certains dirigeants politiques déclarent considérer ce projet comme contraire au principe du Grenelle de l'environnement.

La FFM rappelle que l'impact sur l'environnement en terme de production de gaz à effet de serre des sports mécaniques est totalement insignifiant et très largement compensé par l'apport en innovations technologiques.

Bien entendu, des études sérieuses doivent être menées afin d'installer cet équipement dans la zone la plus appropriée au plan écologique.

Par contre, la Fédération ne comprend pas que l'on refuse pour des raisons dogmatiques, dans un but purement électoraliste, une telle réalisation dont l'apport sur le plan socioéconomique et du rayonnement de la France serait considérable.

Cette infrastructure qui permettrait l'accueil de grandes manifestations internationales (Grands Prix auto et moto) serait également de nature à contribuer à développer des actions de formation et de sécurité routière telles que celles réalisées de longue date sur le circuit Carole.

La FFM est persuadée qu'être écologiste aujourd'hui ne doit pas conduire à éradiquer toutes activités humaines, notamment celles qui ne représentent aucun enjeu significatif en matière d'environnement. Enfin les dirigeants politiques de notre pays doivent savoir qu'il n'est pas certain que les 100 000 membres de la FFM et leurs proches apprécient que pour des raisons démagogiques, leur passion soit éradiquée sur l'autel d'une pensée unique et qu'ils le fassent savoir lors des prochaines échéances électorales.