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Etude TNS/Sofres : les Français de mauvais conducteurs

Négligence des règles, téléphone au volant et fatigue/somnolence

3 profils de mauvais conducteurs 

Axa préventionUn rapport réalisé par TNS/Sofres publié par AXA, met en exergue l'évolution des pratiques à risque au volant. Pouvant mettre en danger la vie de chaque usager sur la route, le manque d'attention de certains automobilistes représente un risque plus élevé pour les usagers. Certaines pratiques causant l'inattention de certains conducteurs, mettent les motards particulièrement en danger puisqu'ils sont déjà plus exposés que les automobilistes

4 Français sur 10 seraient des mauvais conducteurs

Selon l'étude, 6 Français sur 10 seraient de bons conducteurs. Les critères proposés pour déterminer la qualité de la conduite des Français mène à déterminer 3 profils de mauvais conducteur :

  • les inconscients : ils relativisent les comportements à risque ou inflationnistes 

14% en 2013 contre 11% en 2012

  • les fous du volant : ils ignorent les règles de bases

7% en 2013 contre 5% en 2012. 

  • les affranchis : ils sont adeptes de la conduite rapide ou sportive

19% en 2013 contre 17% en 2012.

Par ailleurs l'étude note que le nombre de conducteurs respectueux baisse puisqu'ils ne sont plus que 35% en 2013 alors qu'ils étaient 44% en 2012.

Chiffres du rapport AXA prévention

Les comportements à risques en villes : disparition de l'usage du clignotant

Les Français ont tendance à être plus irrespectueux du code de la route lorsqu'ils sont en ville. Des règles de base connues de tous sont de plus en plus enfreintes. 4 Français sur 10 ignorent donc certaines limitations et roulent à plus de 65 kilomètres par heure en ville. De la même, manière les feux de signalisation ne représentent pas une signalisation impérative puisque seulement 2 Français sur 10 s’arrêtent lorsque le feu passe à l’orange. Enfin les indications qui paraissent élémentaires lors du passage du permis de conduire, ne le sont plus pour certains automobilistes puisqu'un Français sur deux néglige l'usage du clignotant.

Le téléphone au volant

C'est une tendance qui se confirme au fil des années : il devient de plus en plus dur d'ignorer son téléphone. Alors que certains se disent "accros au téléphone mobile", les études prouvent les français sont aujourd'hui des hyper-connectés dépendant de ces nouvelles technologies. L'étude démontre ainsi  que 37% des automobilistes téléphonent en conduisant et parmi eux, 40% effectueraient des appels sans kit mains-libres. Cela est bien évidement dénoncé par la sécurité routière et cause d'accidents : le conducteur est à la fois inattentif et a les mains occupées.

L'étude estime plus grave encore que l'automobiliste ne se concentre pas sur la route, car 2 conducteurs sur 10 enverraient ou consulteraient des SMS au volant. Pourtant 93% des interrogés sont conscients que cette pratique est dangereuse. Les smartphone ont donc une emprise sur certains conducteurs au point que 3% lisent ou envoient des e-mails au volant et 1% joue ou consulte les actualités, alors que les chiffres montrent que le téléphone au volant est responsable de 10% des accidents.

La fatigue n'est pas assez prise en compte

Les problèmes d'inattention ne sont pas dus qu'à la négligence des règles et à la dépendance au smartphone : la fatigue et la somnolence en conduisant est tout aussi dangereuse. Ainsi 47% des automobilistes conduisent alors même qu'ils seraient fatigués. Malgré le fait de pratiquer en toute conscience puisque 87% d'entre eux estiment que cela est dangereux.

Dans ce genre de cas il est conseillé de faire des pauses régulières. Or 35% des conducteurs conduisent pendant 4 à 5 heures d'affilée, alors que 63% des interrogés affirment qu'il s'agit d'une pratique dangereuse. Les risques sont également élevés dans le cas de la conduite de nuit entre 22 heures et 5 heures, sur de longs trajets. Ce risque reste malgré tout négligé puisque seulement 20% des Français interrogés pensent que cela est dangereux. Notons que cette pratique concerne 57% des Français.

Tout de même une victoire de la sécurité routière

Le sentiment de répression routière se fait sentir depuis les diverses manifestations contre les nouvelles limitations de vitesse décriées par le FFMC ou la ligue de défense des conducteurs. Axa affirme néanmoins que la sécurité routière  est parvenue à faire baisser la vitesse de certains usagers : 19% d'entre eux reconnaissent cependant rouler à 160-170 km/h, soit 10 points de moins qu’en 2004.

Par ailleurs 22% des Français franchissent encore régulièrement une ligne blanche pour doubler un véhicule, mais il s'agit d'une pratique en baisse puisqu'ils étaient 29% en 2012.

Plus d'infos sur le rapport TNS-Sofres des comportements au volant

Commentaires

rapharocker

Intéressant !

Mais " 20% utilise le GPS de leur smartphone " . Ça veut dire quoi exactement ? Moi je le fais , le téléphone est fixé au pare brise comme un GPS traditionnel , je vois pas ou est la différence avec un tomtom

01-05-2014 10:46 
olivierzx

Je sais pas où sont constatés ces statistiques.
Dans le sud c'est pas 1/2 qui met pas son clignotant, c'est 9/10.
Les feux oranges, les téléphones c'est pareil.

Ceci dit ce sont des moyennes. Donc 90% dans le sud et seulement quelques cas dans des lieux reculés permettent de faire croire que c'est grave mais pas désespéré.
Alors que c'est irrécupérable.

Il y a une excellente solution : un flic à chaque carrefour, comme à la grande époque.

01-05-2014 17:37 
 

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