Une apprentie conductrice contrôlée à 2,9 grammes

L'élève justifie son alcoolémie par son anniversaire fêté la veille

Pas de retrait de permis pour l'élève tout de même auteur d'un délit

En théorie, lorsque l'on se prépare pour l'obtention du permis de conduire on s'applique le plus possible à respecter le Code de la route à la lettre. C'est d'ailleurs un impératif le jour de l'examen si l'on veut repartir avec son précieux titre.

Mais voilà, au cours de la formation il peut arriver de voir quelques écarts. C'est ce qu'ont pu constater des policiers du Bas-Rhin dernièrement. Alors qu'ils menaient un contrôle de vitesse à Wissembourg, les agents ont repéré une voiture d'auto-école au comportement étrange et ont alors décidé de l'arrêter.

Au volant, la jeune trentenaire a été soumise à un test d'alcoolémie. Et bien qu'elle ne présente aucune odeur d'alcool et ne titube pas, la conductrice s'est vu relever un taux de 2,90 grammes d'alcool par litre de sang.

Cette dernière a alors expliqué aux agents qu'elle avait fêté son 30e anniversaire la veille au soir. Visiblement, la soirée fut copieusement arrosée.

Ce cas soulève encore une fois l'épineuse question de la responsabilité des conducteurs en formation. Si c'est bien le moniteur qui est responsable en cas d'accident ou d'infraction au Code de la route en raison du système à double pédale, un flou demeure autour de la conduite sous emprise d'alcool ou de stupéfiant : le moniteur peut-il être tenu responsable, surtout en l'absence d'accident ? Même pour un juge la question reste délicate et doit être appréciée au cas par cas.

Ce qui est certain en revanche, c'est que la responsabilité de l'élève est elle bien engagée. L'apprentie conductrice n'étant pas en possession du permis de conduire, elle ne peut pas le perdre, en revanche elle devra bien répondre de son délit et en assumer les conséquences.

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• Source : www.dna.fr
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