Plus Beau Menteur 2009 - Les lauréats

Au nom du Jury j’ai le plaisir de décerner à Kilhal le prix 2009 du Plus Beau Menteur du Repaire des Motards (la plus belle en l'occurrence donc), qui l'a emporté grâce à un texte teinté d’exotisme et d’invitation au voyage.

A la deuxième place on trouve Tom4, fidèle des places d’honneur, talonné par commando en numéro 3 sur le podium.



Mon sentiment général sur ce 2° concours est le suivant :

Finalement , nous avons eu suffisamment de candidatures, ce qui n’était pas gagné au départ.

Bravo donc à tous les candidats qui ont permis que la compétition demeure ouverte.

La quasi-totalité des "mensonges" de cette édition étaient articulés autour d’une « rencontre du troisième type », ce qui était déjà le thème de celui du lauréat de l’édition précédente (zingaro). La prochaine édition comportera donc certainement un critère supplémentaire d'originalité.

Merci au Jury, et merci à David pour le coup de pouce médiatique.

Texte de kilhal:

Samedi soir. Mi Fevrier. Coober Pedy. South Australia
Ras le bol. J’ai passé la journée à servir les pochtrons de la mine d’à coté,
déjà 8h de boulot, encore 4 à faire, toute seule parce que messieurs les
managers sont partis en virée. Suis à peine rentrée d’Adelaïde y a 2 jours sur
ma nouvelle ducat’, tout ce que je veux c’est rouler.
Je commence à rêver, pas de clients, je les ai tous foutu dehors (c’est la loi
j’ai pas le droit de servir les gens bourrés). Juste deux trois habitués :
T-Rex, Jimmy (ils s’appellent tous Jimmy à Coober Pedy).
Pis je les entends arriver. Sur le coup j’ai cru que quelqu’un essayait de tirer
ma bécane. T-Rex court dehors pour vérifier. « Hey Frenchie you’ve got mates
coming »
Je mets les pressions en route. Les trois lascars se pointent, direction moi.
Les bières sont juste prêtes à temps. Ils me regardent surpris mais soulagés. «
thanks mate what do I own you ? “ Et que moi que je leur explique que la
première est gratuite pour les motards. Apres tout m’en tape le boss avait qu’a
être la !
Ils ont vu mon monstro devant la porte, ce demandent ce qu’une frenchie fout
dans se trou perdu au milieu du desert. Ils vont sur Alice Spring ou ils doivent
troquer leurs bécanes (le djeun est en Sport 1000 S les deux darons en GT) pour
3 1100 hypermotards qu’ils comptent tester dans le Kimberley (nord de
l’Australie). Enfin des gens avec qui parler d’autre chose que de cailloux !!!
(ok j’ai un des clients, Peter, qui fait des rallyes motos mais il roule en
Honda). On aborde le sujet Adelaïde-Coober Pedy : 850 km de ligne droite. Le
môme regrette ses Blues Mountains, et se plaint de la chaleur. Et des mouches.
Amicales les mouches. Trop. Il en a fait son p’tit dej son lunch et son 4h. Il
aimerait bien bouffer autre chose. Et trouver un endroit ou dormir. Pis faudrait
jeter un coup d’œil aux bécanes aussi, parce qu’il y a encore 685 bornes avant
la prochaine ville. Je réflexionise dans ma p’tite tête blonde. J’ai le dugout
pour moi toute seule. 2 chambres de libres.
« Vous avez déjà dormi sous terre ? »
Ah ben non ils ont pas. Je les informe que s’ils veulent je peux les loger. Une
maison troglodyte, ils ont jamais vu et c’est trop tentant. Surtout que le frigo
est plein de bouzes et que la température intérieure est de 23 degrés seulement.

Les habitués commencent à râler. Je dessine vite fait un plan a mes 3 lascars,
leur donne les instruc-tions et les clefs : Je fini à 23h, ca leur laisse le
temps de déposer les bécanes à la maison, prendre une douche et trouver un
endroit ou bouffer.
Ils n’arrivent pas à y croire. Apres tout la ville est réputée pour ses
meurtres. Je leur rappel le slogan local : « tout peux arriver à Coober Pedy,
même l’inattendu »
Je ferme le bar plus tôt ce soir la. Même ma monstro sourie en voyant ses trois
sœurs garées devant a la maison. Elle a l’air toute petite entre les autre mais
elle aime. Moi aussi. Les mecs sont sur le toit, admirant les étoiles, rasés
frais.
« Everything allright ? »
« Yeah mate this place is so great.»
Je me débarrasse de mon barda et vais les rejoindre. Première vraie bière
d’après boulot : la meilleur.
Ils sont crevés, le tit djeuns dort à moitié sur la caillasse. Apparemment c’est
la première fois qu’il fait plus de 600 bornes d’un coup, d’habitude il tourne
en rond sur un circuit. Je leur propose de rester quelques jours se refaire une
fraicheur. Je sais c’est égoïste de ma part mais veut pas qu’ils partent. Ils
acceptent.
Tout le monde est HS, je leur montre leurs chambres. Le programme du lendemain
est fixe : révision des motos, visite des mines d’opales (va falloir emprunter
le 4x4), relax.
10 min plus tard sa ronfle fort et dans tous les sens.
Ils commencent à se réveiller tard, 11h pour le premier, on secoue les deux
autres. P’tit déj pris, je les emmène au garage de mon pote. Personne, mais je
sais ou sont planquées les clefs. Ils hallucinent devant l’équipement : y a de
quoi reconstruire un moteur d’avion pièce par pièce. On se met au boulot :
vidange, serrage, pressions, etc… Hey ces mecs sont des pros ils me montrent des
trucs sur la monstro j’aurai jamais imaginé.
Tiens au fait j’ai oublie d’aller au boulot. Je tel au boss « désolée suis
malade » Il me croit pas mais je m’en fout.
Les bécanes terminées, on va faire un tour d’essai avec. Dingue comment ils
attaquent j’ai l’air ridicule moi derrière. Lunch a la pizzeria. Déjà 4h mais
bon oh c’est dimanche. Frank, le taulier, nous accueil avec la banane. Frank
m’intercepte dans ma direction pause **** :
« Je savais pas que t’étais pote avec Stoner »
Moi « Y a plein de chose que tu ne sais pas sur moi » (tout en me demandant de
quoi qu’il me cause).
Lunch fini, on échange les bécanes contre le 4x4 et direction les mines.
Visite guidée, ils sont grave impressionnés moi ca me fait marrer, je fais ca
tous les jours alors…
« What a life !!! »
Ils arrivent toujours pas à croire que je vis ici. Mais ils commencent à
comprendre pourquoi.
Le retour à la surface est dur : soleil dans les yeux, chaleur … On se dépêche
de rentrer. La nuit commence à tomber déjà.
On s’organise un barbecue maison, et se penche sur les cartes routières. Ils me
montrent leur trajet : le pied je ne leur cache ni mon envie ni mon admiration.
« hey pourquoi tu viens pas avec nous ? »
Moi je leur sort toutes les excuses possible « pas le temps pas la thune besoin
de boulot »
Mais en moi-même ca rumine. Toute la nuit. Pourquoi ? Pourquoi pas ? Pourquoi ?
Et puis ***** on n’a qu’une vie non mais oh !!! 8h du mat je frappe comme une
malade a leur porte : « Yes »
« What ? »
Les pauvres dorment encore mais moi je saute de partout : ma décision est prise.
Je prépare un tit mot pour mon pote, passe quelques coup de fils.
2h plus tard on est en route. Enfin eux ils sont en route et moi j’essaye de
suivre. Et c’est la que je réalise ce que Frank m’a dis a la pizzeria. Stoner.
Je me souviens d’un poste sur le repaire avec la photo d’un môme dans une
Ferrari. Et de Chapman qui me dis que le gars est champion australien de GP. Ca
met un temps à monter au cerveau mais quand ca y arrive c’est moi qui hallucine.
Je me tire la bourre avec 3 pros en plein du desert australien. Moi. Qu’est ce
que je fous la ?
Je mets les gaz pour les rattraper. : Tout peux arriver a Coober Pedy »

Texte de tom4:

Salut les filles
Vendredi soir, c’était la soirée inaugurale de mon jouet. J’avais rendez vous
dans Paris avec 2/3 potes pour aller se balader, se détendre, s’amuser, et
surtout, montrer nos jouets.
Le rendez vous était à 20h30, donc à 20h00, je prends mon casque, mes gants, la
dorsale et je descend au garage. Il fait bon, la nuit est belle, la ville est à
nous. Il n’a pas plu depuis plusieurs jours, il fait une vingtaine de degré,
c’est l’été.
Sur le trajet qui me sépare du rendez vous, je prends la bête en main. Freinage,
accélération, petites tentatives de wheeling (mais chuuut, faut pas le dire),
y’a pas, c’est très maniable.
IL fait vraiment bon, je suis bien content d’avoir pris un casque de cross, en
plus, il faut bien avouer que ça va mieux avec mon jouet qu’un intégral, niveau
look, c’est la grande classe. Ca doit être mon coté kéké qui ressort avec les
beaux jours.
J’arrive au rendez vous, Nico et Janos sont déjà là, les bike sont propres, prêt
à dévorer l’asphalte.
C’est l’heure, en route. On commence la balade par les voies sur berge. Il n’y a
personne, on est chaud comme des baraques à frites, Nico part en wheeling, je le
suis, et la soirée commence bien.
Je suis en forme, je tiens un petit 200m, Nico repose, je le passe et enchaine
un petit nose-wheeling.
Ca fait du bien de ressortir après les longs mois d’hivers, surtout avec un
nouveau guidon entre les mains. Accélération, on arrive en vue d’un feu, il
passe au rouge, nous arrivons tous en crabe, les pneus crissent sur le bitume
chaud, les piétons nous regardent d’un air désapprobateur, je regarde Nico,
hilare sous son casque, j’éclate de rire, Janos fait de même.
Vert, je pars en tête, je lève au bout de quelques mètres, la route est quasi
déserte à cette heure-ci, pas de vent, je repose la roue avant au bout d’environ
400 m, juste avant le feu suivant. On arrive à Bercy, sur la terrasse des cafés,
beaucoup de motards sont attablés, énormément de motos , des sportives, des
customs, pleins de supermotards et de roadster, pas de doute, la belle saison
est arrivée. Histoire de les chauffer un peu, on passe devant les deux terrasses
en wheeling lent, posés sur la roue arrière, quasi à la verticale. Les réactions
ne se font pas attendre, sifflets, quelques rupteurs, voir une mini hola sur la
deuxième terrasse. Nico repose, et accélère, je vois son feux arrière qui
s’éloigne dans la nuit, je repose, Janos est déjà lancé, j’espère les rattraper
au prochain feux. Le feu passe au vert, je les vois qui tournent à gauche,
j’arrive à bloc, j’écrase le frein arrière, je me mets en crabe, passe le virage
à la corde, redresse, je lève un peu (plus p
our la beauté du geste que l’efficacité je vous l’accorde) , et déjà, leur feux
arrières disparaissent à nouveau.
Coup de bol, le feux suivant est rouge, j’écrase le frein avant, l’arrière
s’envole, je passe à coté des deux affreux dans le doux feulement des
plaquettes de freins qui lèchent le disque, et je repose sans un bruit à la
limite du feu. Nous sommes du coté de Bercy, une bonne idée serait de retourner
vers le centre. On file vers gare de Lyon, encore une fois, le pont sous les
voies est avalé d’un seul wheeling, mais nous passons tranquillement devant le
commissariat. S’ils savaient, on dormirait au chaud ce soi r.
Arrivé sur Bastille, encore plein de motos, de motards, de piétons. De public
devrais je dire !
Nico n’est pas à l’aise sur les pavé, peu importe, je traverse la place de
Bastille sur la roue arrière, quelques klaxon réprobateurs, quelques
yihaaaaaaaaaa, je pose, penche tout, et fonce vers la rue de Rivoli. Un scooter
s’arrête à coté de moi et me regarde, « de quoi, t’as jamais vu un wheel bouffon
? » que je lui demande. Pas de réponse, vert, il démarre et prend la première à
droite. Spice de lopette. On continu vers Notre Dame, au rythme des runs entre
chaque feux, nombreuses occasions (saisies) de faire quelques beaux wheelings.
Et on dira ce qu’on veut, mais être en wheeling à 3 cote à cote, à basse
vitesse, c’est quand même une super sensation. Nous arrivons enfin devant Notre
dame, le temps de se serrer les paluches, il est tard, retour maison, il y en a
qui bossent demain. La route est simple, c’est tout droit. Luxembourg, Denfert
Rochereau, porte d’Orléans, à chaque feu, je place soit un petit nose wheeling,
soit juste un stoppie, bref, je suis en forme, et je le
montre.
Enfin, j’arrive au dernier feu en bas de chez moi, je tourne, une pression sur
le bip, la porte du garage s’ouvre. Je prends la rampe d’accès, je descends au
sous sol et……………………………………je range mon vtt dans la cave.

Tom4, z’avez quand même pas cru que je faisais du stunt en moto j’espère ? :)

Texte de commando:

CROSSROAD



"Tu devrais aller chez Bricogazon, le pneu de brouette est en promo, plus carré
y a pas"
Z'arrêtent pas, z'en loupent pas une, ils m'appellent kéké premier.
Déjà, conscient de mes incapacités, je n'ai pas acheté de sportive. J'ai un
roadster, modeste 600cc.

J'adore la moto, c'est ma passion, pas ma faute si je ne suis pas doué. J'ai
fait des stages, sur route et sur circuit. Rien à faire, je ne sais pas pencher,
aucun sens des trajectoires, incapable de passer un virage rapidement.
"Plus carré que ça, y a les dés !
et encore, les coins sont arrondis"
Je roule seul. Pas comme ça que je ferai des progrès. Je ne supporte plus les
autres.
Je ne demande pas grand chose, pencher, pouvoir suivre. Pas envie de pourrir,
juste suivre, j'en rêve la nuit.

Cette nuit, j'ai entendu une voix
"Arrête de te plaindre, viens au carrefour des 4 vents.
- le carrefour des 4 vents ? C'est perdu au milieu de rien!
- fais pas ièch, si tu veux pas être un blaireau, tu te pointes là, à minuit
- minuit!!! ça va pas non ?
pis y z’annoncent de la pluie!
- tu fais ce que tu veux, m'en bats les oreilles, si tu veux, tu viens, ou tu
fais ta chialeuse comme d'hab.
Ca te changera pas."

Pu…, même les voix se foutent de moi, ras le fion de tout ça ! Si ça continue,
j'm'installe à Paris, là-bas au moins, y a pas de virages, ou si peu et si
larges qu'ils ne méritent pas l'appellation, tout juste des courbes quoi.
Ca m'a travaillé toute la journée.
Je regarde par la fenêtre, ça me déprime, pas envie de sortir la brêle, pas
envie d'avoir froid.
C'est quoi cette voix ? J'ai encore rêvé! J'fais des rêves de plus en plus
khons! Tu vas voir qu'un jour je vais me prendre pour Rossi.
Si j'vais là-bas ce soir, j'suis vraiment le dernier des nazes.
Minuit, à c't'heure, je pionce merdre
Pis y pleut!
Pis y fait froid!
Pis de quoi j'vais avoir l'air s’il se passe rien ?


il vase.
Ca ne m'incite vraiment pas à bouger.
La curiosité me ronge, ça me démange, je sais que je vais y aller.
Personne ne peut rien pour moi. J'suis curieux d'entendre les khonneries qu'il
va me sortir, encore un truc pour se payer ma fiole.
Sous l'abri-bus, je regarde tomber la pluie. Ca n'a pas arrêté de la journée.
J'suis gelé. J'ai rien foutu au bureau, productivité zéro, pas une bonne
journée,
l'est cinq heures et quart et ce bus qu’arrive pas.


Rentrer chez moi, personne ne m'attend.
J'm'arrête au garage voir si ma brêle va bien. Je ne la sors pas les jours de
pluie, pas envie de la dégueulasser, pis surtout, pas envie de me vautrer.
J'suis pas un "vrai", mais moi, j'suis pas maso, j'éprouve aucun plaisir à
rouler et à me geler sous la flotte.


J'suis au chaud chez moi. J'allume la radio, un chanteur à la mord moi l'oeil
susurre un sirop insipide.
J'ai pas trop faim, pis j'ai rien à grailler, un mac do fera l'affaire !
Je regarde le programme télé, y a queud ! C'est pire que tout, que de la varièt,
la soirée va être longue.

Si ça se trouve, j'arriverai pas à me tenir éveillé jusqu'à minuit.


J'me branche sur le net.
Un guignol raconte l'histoire de son poisson rouge amoureux de la baleine
dessinée sur une boite de sel.
Ca me fait passer un moment, ça délire pas terrible.

Je file au mac do. J'm'éternise, j'veux pas rentrer de suite.
Il pleut toujours. J'irais bien me balader, mais dans le coin, y a pas grand
chose à voir.
Je rentre chez moi, j'allume la téloche.
Je règle mon réveil sur 11 heures, j'sais que je vais m'endormir.



Ca a pas loupé, j'ai pioncé. J'prends une douche, regarde par la fenêtre, y vase
toujours. J'me sappe et me mets en route. J'aime pas arriver en retard.
Il est moins 5 quand j'arrive aux 4 vents.
J' béquille la bête, mais garde mon casque. J'ai l'impression qu'il pleut de
plus en plus.
J'ai envie d'un clope.
J'marmonne tout ce que je peux, me traite de tous les noms, lorsque je le vois.
Gravure de mode des années 60.
Combinaison de cuir noir, bottes de cuir noir, ça brille sous la flotte.
Sur sa tête, un Cromwell blanc, l'a monté ses lunettes à pans cassés sur son
casque.
Autour de son cou, un foulard en soie blanche.
L'a un grand sourire
"- j'savais que tu viendrais
- ouai
- ça te travaille hein ?
- ...
- j'suis ton sauveur
- ……
- j'vais faire de toi un bon
- ah oui ? Comme ça ?
- ben oui, comme ça. Bien sûr, y a un prix
- m'en doutais, toutes les occases sont bonnes!
- oh, c'est pas cher, juste ton âme
- mon âme ? v'là aut chose, elle est vieille celle là !!!
- toujours d'actualité
- en ce moment, on en a rien à s'couer de l'âme, on n’y croit pas à l'âme!
- donc pas de problèmes ?
- qu'est-ce que j'ai en échange ?
- ce dont tu rêves depuis longtemps
- comme ça, juste en te refilant mon âme ?
- oui, comme ça, je te garantis que tu pourras les suivre, même Froggy
l’alsacien. Pas quand il se choppe ses coups de calgon, bien sûr, mais tu
pourras le suivre.
- Tu te fatigues pas trop, je trouve ! y a pas écrit en solde sur mon âme !
- c'est toi qu'as dit que tu voulais pas les pourrir!
- J'veux pas les pourrir, j'veux pouvoir les suivre
- ok, ok pas de problèmes, tu pourras suivre qui tu veux ! tope là !
- c'est tout ? Rien à signer ?
- non, tu topes et tu rentres chez toi ! "

Voilà, on s'est quitté comme ça. Il flotte toujours mais j'suis à l'aise, très à
l'aise. Si ça marche son truc, j'ai fait une super affaire, j'ai jamais cru à
ces khonneries d'âme.
Je sens bien la bécane, il pleut toujours mais je suis vraiment bien. Pour
l'instant, y a pas eu de virages, mais dans près d'un kilomètre, y en a un bon,
même pas peur !
Je tombe une vitesse, je coupe un peu, j'suis très à l'aise, j'sens que tout va
bien...


Il est en face de moi, mort de rire :
"p..., j'pensais pas que ce serait aussi rapide !"
- Quoi aussi rapide ? t'as pas rempli ton contrat, j'vois pas pourquoi
j'paierai !
- si j'ai rempli mon contrat, t'as pas eu peur et t'as failli passer très vite
- oui, mais j'me suis vautré !
- forcément ! t'as vu à quelle vitesse t'es passé ?
- tu m'as dit que je pourrais suivre n'importe qui, tout le monde le passe vite
!
j'vais peut-être claquer, mais t'auras pas mon âme
- t'aurais pu suivre Frog !
- la preuve j'ai été au tas !!!

L'A PAS LES PNEUS CARRES, FROGGY, Y PEUT PENCHER, LUI, EH BANANE!!!

Et maintenant, vous pouvez pourrir féliciter les lauréats!

Bravo à tous les candidats et surtout aux lauréats
Sans oublier le jury

Ah ben tiens me voila donc menteuse officielle,
moi qui ne fait que raconter mes vacances au soleil
Merci msieurdames les jurés et parjurés et bravo a tous les participants

Bravo Kil !
Ainsi qu'à Tom4 et Commando.........pi tous les autres.

J'imprimerai tard en soirée..........les commentaires et avis viendront après !

bravo a vous 3....et au jury egalement

je ferai l'impression en soirée

i'am very flatté

tom4

Ben la prem's c'est ma soeur à môa nananèreuuuu

Ceux qui ont écrit un texte genre "j'ai une moto, c'est une Suzuki"
ont été éliminés d'office pour cause de mensonge facile ?


Partiii ! :)

Félochs a tous et un gros bibi a ma kil

Bravo aux gagnante et gagnants

Oh là, y avait du lourd cette année (non, Papy, je ne parle pas de la XJR ).

Kilhal en grande forme, Commando qui nous la joue Faust (à quand "l'air des bijous" ?), Tom4 en moto à pédale (non, Papy, je ne parle toujours pas de la XJR), bref, un bon moment.


Va p'tête falloir que je bosse quand même ...

Alors je me suis régalé !

Si Kilhal a gagné, c'est normal, son récit n'est pas crédible du tout ! :)

Tom4, on est tant habitué à son art littéraire, qu'on y croirait presque ; Paris sera toujours Paris

Quant au Road Cross de Commando, je suis sûr que les trois quarts sont vrais ! Trop bien :):)

Les moments d'égarement, ça existe toujours !

Vraiment féloches pour vos récits !

féloch aux gagnants, me suis régalé!

Juste comme ça, ousqu'on signe pour voir le monsieur qui fait bien conduire ?

J'voudrais juste pouvoir suivre Commando moi

Féloches aux gagnants

chat noir....n'oublie pas que tu va y laisser ton âme

M'en fous, les chats ont pas d'âme, c'est le pape qui l'a dit

Ça serait sympa si on pouvait lire aussi le texte de tous les participants,
histoire qu'ils ne se soient pas cassés la tête pour rien !!

@Choupette: pour des raisons évidentes je ne publie que les textes des lauréats,
mais bien sûr chaque candidat est libre de publier son texte,
et même sous ce post s'il le souhaite...

"Mes-sieurs(dames) les candidat(e)s... à vos textes !"

Pour le plaisir

Bronco , je comprend bien , pas de soucis , le message était plus pour les participants , ça serait sympa de lire aussi leur texte !

Ah oui Choup, bien.

Vais peut-être attendre que les autres participant(e)s soient d'accord pour mettre le leur , nan ?

Attendons un petit peu.

berny , bah non justement vas y , faut bien qui y en est un qui commence !!!

Rappelons quand même à la rubrique Jeu, Page d'Accueil, la facétie de l'Editeur :

Premier Prix : Une nuit avec le Président du Jury (disponible durant l'année 2009 en Région Parisienne, hors frais de port pour la province, les DOM TOM, et l'étranger) au « plus beau menteur du Repaire des Motards 2009». pardon, on s'égare...


Kilhal, tu peux dores et déjà aller réserver ta place chez Quantas ! :):)

:):) j'y pense Chap :)

Super féloches ça se lit bien jusqu'au bout