[actu] Crobard : Une injection et ça repart !
Les moteurs deux-temps n'ont pas dit leur dernier mot : une injection et ça repart. Merci monsieur KTM
... [www.lerepairedesmotards.com]
Plus qu'à rajouter un turbo et on a le moteur du futur.
Imaginez + de 500 cv au litre (la NSR 500 de Rossi faisait déjà 400 cv/L) , alors qu'une motoGP plafonne à 280.
C'est sur.
Gain de consommation,
aux normes
et la puissance du 2T.
deja que je regarde pour racheter un vieux 2T (ce n'est que la conso qui me bloque).
Là je craque
Good news !!
Faux; en effet, dans le système KTM le carburant n'est pas injecté alors que la lumière d'échappement est fermée. Relativisons...il s'agit d'une injection indirecte à contre courant dans les transferts, et non une injection directe comme le système Synerjec (injection directe dans la culasse), ou encore le dispositif Motobécane présenté en 1973 (injection directe dans le cylindre)...et oui..;conçu par les ingénieurs Francçais René Moutet et Alexandre Kermorvant.(40 ans d'avance pour les Français)
L'injection indirecte dans le deux temps, comme celle de KTM, ne présente pas beaucoup d'intérêt en ce qu'elle ne supprime pas le "court circuit" des gaz frais expulsés par l'échappement. Le bénéfice en consommation et pollution résulte chez KTM du meilleur dosage du mélange air essence par rapport à un carburateur classique, mais aussi par les dispositifs électroniques appliqués aux deux temps depuis des décennies, comme les valves à l'échappement, et bien sur les classiques clapets.
Il est probable que l'injection indirecte pratiquée directement dans le carter moteur donnerait un résultat équivalent sur ce KTM.
Toutefois soulignons le bel effet d'annonce.
Notons que les résultats d'une vraie injection directe sur le 2 temps donnent des résultats fantastiques, avec des consommations et des pollutions inférieures au 4 temps, une puissance supérieure, et pour une complexité mécanique et un poids réduits...(voir gamme de scooter , scooter des neiges, jetsky....sauf que le lobbying 4 temps pousse dans le sens contraire depuis longtemps.
Marc Descours