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Rallye OiLibya du Maroc : victoire d'étape pour Goncalves

Marc Coma abandonne après une chute

Rodrigues prend la tête de la course devant Despres

Rallye OiLibya du Maroc : victoire d'étape pour GoncalvesCette troisième étape du rallye du Maroc, menant les concurrents d’Erfoud à Zagora a été le théâtre de pas mal de rebondissements.

Motos : Goncalves remonte au classement

À moto, victoire de Paulo Goncalves (Husqvarna 450 n°5) avec 3 secondes d'avances sur Helder Rodrigues (Honda CRF 450 Rally n°3) et 2'50" d'avance sur Chaleco Lopez sur sa KTM. L’Espagnol Marc Coma (KTM 450 Factory n°1) a été contraint à l'abandon suite à sa chute au km 87.

Superbe prestation également du jeune Britannique Sam Sunderland (Honda CRF 450 Rally n°17) qui semble s’adapter très bien à la navigation. Tout comme, d’ailleurs, l’étonnant Alex Botturi (KTM 450 n°10). Avec sa carcasse imposante, l’ancien talonneur de l’équipe nationale italienne de rugby, signe une belle 7e place et impressionne un peu plus chaque jour.

Helder Rodrigues prend les commandes du rallye - Crédit photo : NPOL’une des belles histoires de cette 3e étape du Rallye OilIbya du Maroc est celle de Bruno Da Costa (Yamaha 450 n°19) et Harite Gabari (Yamaha 450 n°14). Le pilote français, très grièvement blessé lors du dernier Dakar a secouru le plus célèbre des pilotes marocains, trahi par ses instruments de navigation. Dans le plus pure esprit du rallye-raid, le Français a donc servi de guide tout au long des près de 300 kilomètres de spéciale dans les décors enchanteurs du grand Sud marocain.

Du côté des quads, la journée a encore été mouvementée avec la chute du leader, le Russe Dmitry Pavlov (Honda n°270). Vincent Albira (Honda n°200) signe alors le scratch du jour devant les Enduro Cup de Frédéric Alard (Honda n°273) et Pascal Delesque (Honda n°271). Ce dernier, en proie à des soucis de suspension arrière pourra compter sur l’aide du team Albira pour le dépanner. C’est cela aussi le Rallye OiLibya du Maroc !

Patron du team Piboules Racing qui aligne plusieurs motos en Enduro Cup sur ce Rallye OiLibya du Maroc, Philippe Dasse (KTM 450 n°254) continue à montrer le bon exemple à ses ouailles. Son meilleur élève reste, bien entendu, Joël Vidal (KTM 450 n°250), lauréat de cette catégorie réservée aux motos de séries, ici même l’an dernier. Quant au Belgo-Congolais, Marc De Vos (KTM 450 n°255), également membre du sympathique team des Bouches du Rhône, il y signe le troisième chrono du jour.

Autos : Vigouroux et Winocq prennent la tête du classement

Le pick-up Toyota du polonais Ruta - Crédit photo : NPODans la catégorie auto/camions, sur les pistes rapides ralliant Erfoud à Zagora, le Trophy Truck n°308 du duo français formé par Eric Vigouroux et Alexandre Winocq a littéralement survolé l’étape. A l’arrivée, le sans faute de cet équipage d’amateurs éclairés signe l’exploit du jour en s’emparant de la victoire d’étape et en prenant la tête du classement général.

Deuxième de l’étape, la toute nouvelle Mitsubishi ASX (n°309) des Brésiliens Spinelli et Haddad, confirme son extraordinaire potentiel. Et se hisse à la troisième place du classement général. Car en proie a des problèmes de crevaison et de bon fonctionnement des vérins électroniques, les Mini All 4 Racing du Polonais Holowczyc (n°303) et du Russe Novitsky (n°301), concèdent un temps précieux. Plus mauvaise journée encore pour le lauréat de l’édition 2011, le Néerlandais Bernhard Ten Brinke (Mitsubishi Racing Lancer n°300) contraint de faire demi-tour après quelques dizaines de kilomètres, suite à des ennuis mécaniques.

Arborant un sourire permanent, le patron de Bugg-Afrique, Jean-Antoine Sabatier, accompagné par Frédéric Drault (Buggy Predator X-18 n°370) signent, quant à eux, le 11e chrono du jour et renforcent leur position de leader dans la classe Open, avec ce véhicule aux performances redoutables et particulièrement démocratique. Une formule pour laquelle ont également opté, Cédric Chalvin et Christelle Lacroix, un couple novice en rallye et qui, après deux jours d’apprentissage, signent une très belle 17e place au scratch devant une kyrielle d’équipages de la catégorie reine… Enfin, le premier T2 pointe à la 31ème place avec le Nissan Tecnosport de Bellini / Crivelari (n°330).

Camions : De Rooy poursuit sa domination

De Rooy poursuit sa domination de la catégorie camion - Crédit photo : NPOChez les camions, également venus en nombre sur ce Rallye OiLibya du Maroc, les IVECO du Team De Rooy poursuivent leur insolente domination et ce, malgré quelques petites frayeurs mécaniques en vue de l’arrivée. Après une journée noire dans l’erg Chebbi, la Portugaise Elisabete Jacinto (MAN n°402) profite d’une étape plus roulante et d’un camion à la suspensions revue et corrigée pour se rapprocher de la 3e place au général à un peu plus de dix minutes du DAF n°403 du Néerlandais Van den Bosch.

Réactions des pilotes

Paulo Goncalves (Por/Husqvarna 450 n°5) :

Je suis parti très fort ce matin, lorsque j’ai vu Marc sur le bord de la piste, il m’a dit que tout était ok. Ensuite, je me suis appliqué sur la navigation et tout s’est bien déroulé…

Helder Rodrigues (Por/Honda CRF450 Rally n°3) :

Je me suis arrêté près de 8 minutes près de Marc Coma. Il se plaignait de l’épaule. J’ai appelé les secours et attendu qu’un autre concurrent arrive. Ensuite, un peu bizarrement, je n’ai plus trop pensé à rien et j’ai repris la course sur un rythme élevé…

Cyril Despres (Fra/KTM 450 n°2) :

En voyant que Marc ne revenait pas sur moi avant la mi-course, j’ai eu un mauvais pressentiment. Malheureusement, au ravitaillement, l’on m’a confirmé qu’il avait chuté. Je n’ai vraiment plus roulé sur la 2e moitié de spéciale…

Sam Sunderland (G-B/Honda CRF450 Rally n°17) :

Jour après jour, j’apprends un peu plus et je me sens de mieux en mieux en navigation. Aujourd’hui j’ai fait les bons choix, là où lors des deux premières étapes, je me trompais.

Harite Gabari (Mar/Yamaha 450 n°14) :

Je voudrais remercier Bruno Da Costa qui m’a guidé durant toute l’étape alors que mon dérouleur de road-book était en panne. Sans lui, je n’aurais jamais pu atteindre l’arrivée. Je l’ai suivi, mais je ne voyais les pièges de la piste. Je me suis accroché comme j’ai pu, mais je crains d’avoir cassé une deuxième fois mon pot d’échappements.

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