C'est pas moi, c'est le pneu

Le choix de l'excuse, Pic et pic et colegram dans le choix des raisons ?

Au jeu des excuses, le titre de Champion du Monde est décerné à ...

Pauvre Jorge Lorenzo. C'est le Champion du Monde MotoGP mais soit il gagne, soit il a une excuse.

On a eu le droit à la mouette, à la buée dans le casque sans parler des mousses qui se détachent et quand ce n'est pas un problème de météo ou de risque de quille au bowling, c'est le pneu qui est en cause.

L'arrière ne m'a pas offert la chance de me battre pour la gagne, alors que le pneu avant me convenait mieux. Sans ce problème de pneu, j'aurais pu gagner et même avec un certain écart

Il y a les vraies excuses comme celle de Tchekhov... là aussi c'était une comédie en quatre actes. Mais à force de les cumuler, on se dit qu'il doit commencer à les disposer sur une étagère pour en sortir une nouvelle régulièrement. Le plus dur doit être de faire le choix du coup.

D'accord, Rossi a lui aussi signalé un problème de pneu, mais apparemment il a réussi à faire avec, en cumulant la pole et la victoire. Et Lorenzo lui-même avait trusté les essais sur ce même circuit et avec les mêmes pneus deux jours avant. Certes, Michelin a connu des problèmes de pneus en Argentine, mais le souci a été corrigé depuis. Donc, les pneus ont bon dos.

Personne ne contestera son titre à Jorge, mais les excuses régulières, avérées ou non et jamais du fait du pilote mais d'une méchante raison externe vont finir par le faire revenir à son dessin animé d'enfance préféré peut-être. En fait il s'agit de son idole, il est fan et il s'identifie peut-être ?

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