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Sécurité routière : mortalité stable en mai

294 décès sur les routes françaises le mois dernier

Plus d'accidents, de blessés et d'hospitalisation depuis 12 mois

Sécurité routière : mortalité stable en maiAprès une hausse constante de l'accidentalité routière depuis le début l'année, la Délégation à la Sécurité Routière vient d'annoncer une légère accalmie dans l'évolution de la mortalité sur les routes pour le mois de mai.

Le dernier baromètre de l'Observatoire National Interministrériel de la Sécurité Routière (ONISR) montre ainsi que 294 personnes ont perdu la vie sur les routes en mai, soit le même nombre que l'année dernière. En revanche, tous les autres indicateurs de la sécurité sont dans le rouge avec 85 accidents corporels en plus, 203 personnes blessées supplémentaires et 112 hospitalisations de plus.

Si l'on compare ces 5 premiers mois de 2017 à ceux de 2016, le bilan est extrêmement négatif : +1,2% de morts, +4% d'accidents corporels, +5,5% de blessés et +7,8% d'hospitalisations. La situation est un peu moins prononcée sur 12 mois glissants, mais reste préoccupante. Alors que l'on recense 18 morts de moins entre les périodes juin 2016/mai 2017 et juin 2015/mai 2016, tous les autres indicateurs progressent de 2% à 3,9%

Bilan sur 12 mois Accidents corporels Tués à 30 jours Blessés dont hospitalisés
Juin 2016 / mai 2017 58.417 3.493 74.180 27.969
Juin 2015 / mai 2016 87.253 3.511 71.662 26.919
Différence +1.164 -18 +2.518 +1.050
Evolution +2.0% -0.5% +3.5% +3.9%

La hausse de la mortalité le mois dernier est à mettre au crédit des automobilistes et des cyclistes dont les courbes repartent nettement à la hausse tandis que celles des piétons, des motocyclistes et des cyclomotoristes restent stables. Les 18-24 ans enregistrent également un regain de mortalité tandis que les 65 et + se stabilisent, mais restent à un niveau très élevé.

Alors que se profilent maintenant les grands départs de l'été, la DSR appelle les usagers à la plus grande prudence et précise que les forces de l'ordre resteront mobilisées sur les routes pour sanctionner les comportements inadaptés. S'il est maintenant évident que la hausse de la répression n'est pas corrélée à l'amélioration de la sécurité des usagers, la DSR maintient tout de même le cap : au moins, on comblera le déficit (et c'est la Cour des Comptes qui le dit).

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