english

Essai sport tourer Yamaha Tracer 9 GT+

Ondes de choc

3 cylindres en ligne de 889 cm3, 119 ch et 93 Nm, 223 kg, 16.999 euros

La Yamaha MT-09 a fait sensation et procuré des émotions lors de sa sortie, avec son trois cylindres envoutant. Transformée en touring avec la Yamaha MT-09 Tracer, elle a offert une machine véloce, démonstrative, élégante, efficace et un brin fantasque… Revue en 2018 et déclinée en une version GT plus équipée, la routière rapide continue a surfé sur le succès, avec 80.000 modèles vendus en Europe, alors qu'elle devient la seule routière de la marque aux diapasons (exit la FJR). Nommée Tracer 9 en 2021, la voyageuse bénéficie alors d’évolutions importantes : esthétique, châssis, électronique, moteur et équipements…! Sa déclinaison GT plus accessoirisée propose même des suspensions pilotées.

Avec la disparition de la FJR1300, Yamaha se voit contraint de dynamiser ses machines midsize Tracer 9 et GT. Cette dernière élève donc ses compétences avec un petit plus '+' symbole d’une technologie embarquée toujours plus importante.

Essai sport tourer Yamaha Tracer 9 GT+
Essai sport tourer Yamaha Tracer 9 GT+

Découverte

Dynamique, la Yamaha Tracer 9 est, depuis ses débuts, une routière à forte personnalité. Le modèle 2021 lui apportait une sportivité plus marquée, que la nouvelle itération reconduit intégralement.

Drapée d’une grande élégance. GT compacte et véloce, la Tracer 9 possède un éclairage intégralement à leds. Les optiques stylées s’installent sous une haute bulle ajustable sur 70 mm. Logé entre les optiques basses et spécificités de ce modèle, un radar (200 grammes) contrôle régulateur de vitesse et frein d’urgence unifié, également en lien avec la suspension pilotée.

Le radar est judicieusement placé entre les deux feux lenticulaires
Le radar est judicieusement placé entre les deux feux lenticulaires

Complexes, les surfaces avant encadrent radiateurs et feux de route et composent une haute silhouette. Les typiques épaulements tronqués du réservoir disparaissent pour accueillir, autour de l’imposant bidon de 18 litres, les nouvelles entrées d’air forcé intégrées. Leurs lignes fluides, presque aéronautiques, donnent toute la personnalité à la T9.

Dans le prolongement s’y appuient les nouvelles assises différenciées pilote et passager. L’accompagnant bénéficie de solides poignées de maintien. On note les épaisses platines de support valises et l’espace pour un porte-paquet optionnel et top case. Celui-ci et les valises pouvant être montés en même temps.

Essai du sport tourer Yamaha Tracer 9 GT+
Essai du sport tourer Yamaha Tracer 9 GT+

Cet ensemble repose sur une solide boucle arrière tubulaire aluminium boulonnée au cadre principal de même métal. C’est un élément périmétrique aluminium type deltabox, moulé sous pression. Il s'étire en de solides bras aux formes souples et profilées, soutenant le trois cylindres Yamaha CP3. Cubant toujours 890 cm3 (78,0 × 62,1 mm) son caractère explosif et son agrément aux mi-régimes rend ce moteur addictif. Double arbre à cames en tête, quatre soupapes par cylindre, bielles à tête fracturée, pistons forgés, le trois cylindres conjugue aussi les détails de qualité. Et le calage « Crossplane » de son vilebrequin à 120° (temps moteur 0°, 240° et 480°), confère une vie particulière au bloc. Homologué Euro5, le bouilleur aux diapasons développe 119 ch à 10.000 tr.min et surtout un couple de 93 Nm à 7 000 révolutions.

On retrouve ici le 3 cylindres en ligne CP3 de 889 cm3
On retrouve ici le 3 cylindres en ligne CP3 de 889 cm3

Une centrale inertielle (IMU) 3 axes, 6 directions, adapte la cartographie et les aides au pilotage selon les mouvements et inclinaisons de la machine. Ce centre de commande ajuste la commande de gaz de type Ride by Wire et les 4 cartographies d'injections (D-Mode) : sport, normal, pluie et personnalisé. La puce maitresse module aussi en continu les assistances : contrôle de traction (TCS) à trois modes, de la glisse (SCS), du wheeling (LIF) et de l’ABS (BC). Enfin, l’éclairage adaptatif en virages éclaire vos prises d’angle. La luminosité est automatiquement augmentée à mesure de l’inclinaison.

Ce simple 'Plus' sur le carénage change beaucoup de chose au niveau de l'équipement
Ce simple 'Plus' sur le carénage change beaucoup de chose au niveau de l'équipement

La GT+ s’offre donc cette année un radar pour ajuster le régulateur de vitesse (ACC) entre 30 et 160 km/h aux conditions de circulation du trafic et selon quatre options de distance de suivi. Lié à l’électronique globale moteur, frein et suspensions, ce dispositif une fois activé empêche les accélérations lorsque le système détecte que la machine prend un virage ou lors des dépassements. Dernier point d’importance, il compose un inédit système de freinage d’urgence unifié avant/arrière et inversement (UBS). Lié au radar activé, le système ajuste la force appliquée aux étriers uniquement en cas de freinage jugé non suffisant pour éviter une collision. C’est une assistance supérieure qui utilise également les informations des suspensions et de l’IMU.

Particulièrement virulente, la mécanique peut s’emmener sans état d’âme avec son embrayage assisté à glissement limité. Des cames inclinées permettent au plateau de pression de glisser légèrement vers l’extérieur, limitant les blocages de roue arrière à l’empilement des rapports. Et le quickshifter double effet de dernière génération est montée de série. Il œuvre sans interrompre le régulateur de vitesse et permet désormais de rentrer un rapport lors des accélérations ou de monter une vitesse en décélérant.

Le shifter de la Yamaha Tracer 9 GT+
Le shifter de la Yamaha Tracer 9 GT+

Capté par des collecteurs trois en un, le souffle du trois cylindres se jette dans un ensemble catalyseur-silencieux hyper compact, placé sous le moteur. Et désormais les échappements crachent directement vers le sol. Cette disposition est rendue possible par l'adoption d'une suspension Monocross placée horizontalement.

À un empattement assez important de 1.500 mm pour renforcer la stabilité, la voyageuse d’Iwata conjugue un angle de colonne de 25° et une chasse de 108 mm pour conserver une bonne vivacité. Nouveauté remarquable, des suspensions électroniques semi-actives Kayaba Actimatics / KADS ajustent l’hydraulique en compression et détente, pilotée par la centrale inertielle (IMU) à six axes. Deux mode, Sport ou Confort adaptent l’amortissement qui filtre ensuite en continu les inégalités de la route. La précharge des éléments se fait par molettes, tant sur la fourche (course de 130 mm) que sur l’amortisseur arrière. Monté sur biellettes, ce dernier gère sur 137 mm les mouvements du bras oscillant aluminium semi-banane. Ses volumes en méplats dynamisent élégamment le style de la machine.

La fourche KYB de la Yamaha Tracer 9 GT+
La fourche KYB de la Yamaha Tracer 9 GT+

Comme pour la MT, une des évolutions les plus remarquables est sans doute à mettre au crédit des jantes de 17 pouces. En aluminium SpinForged à cinq branches dédoublées, elles réduisent d’autant les masses non suspendues. Des Bridgestone Battlax T32 les chaussent, de dimensions 120/70 et 180/55.

Pour stopper les routières, deux étriers à quatre pistons et montage radial attaquent des disques de 298 mm, commandés par un nouveau maitre-cylindre Nissin également radial. Le ralentisseur opposé simple piston mord un nouvel élément de 267 mm. Avec 22 mm de plus, le contrôle des décélérations en courbe devrait être meilleur.

Le frein avant de la Yamaha Tracer 9 GT+
Le frein avant de la Yamaha Tracer 9 GT+

La Tracer 9 GT+ contient son poids avec 223 (+3) kg, 230 avec les valises de 30 litres. Celles-ci logent chacune un casque intégral. Elles sont montées sur un système de fixation flottant, limitant les louvoiements à grande vitesse.

Un top case optionnel de 24 litres peut être installé en même temps. Bien équipées, les Tracer 9 GT+ sont toujours dotée d’une béquille centrale, de l'éclairage adaptatif en virage, bulle réglable et valises latérales. Enfin, les poignées chauffantes à 10 niveaux vous éviteront les engelures.

La bulle de la Yamaha Tracer 9 GT+
La bulle de la Yamaha Tracer 9 GT+

La présentation générale des Tracer 9 est convaincante. Masquées par des caches vissés, les platines de support valises sont intégrées à la boucle arrière. Les surfaces des éléments métalliques sont valorisantes et soignées, celles des plastiques parfois moins. Toutefois, le tarif élevé de la Yam’ rend exigeant. Autour du puis de fourche, beaucoup d’éléments restent visibles. Au niveau du moteur, on regrette la présence assez sensible de câbles, durites et autres éléments encore trop visibles. Largement exigible au vu du bas moteur fort exposé, le sabot est pourtant en option, à 322 €. L'ensemble compose toutefois une machine attractive au style racé.

Le sport tourer Yamaha Tracer 9 GT+
Le sport tourer Yamaha Tracer 9 GT+

La Tracer 9 GT+ est également proposée dans un coloris exclusif Yamaha Icon Performance, évoquant les nuances de la R1M et sans surcout.

En selle

C’est une nouvelle et fort qualitative assise en cuir qui accueille le pilote à 820 mm du sol. Les plus grands la hisseront encore de 15 mm plus haut pour une meilleure aisance. Étroite à l’entrejambe, les Tracer 9 font toujours contraster leur selle avec un réservoir aux épaulements marqués. Dommage, le pilote manque toujours un peu de recul. La machine confère une position dynamique au pilote. Raisonnablement fléchies, les bottes sont placées sur des repose-pieds légèrement reculés. Le buste s’incline donc légèrement sur l’avant, les gants en appuis sur un large guidon à diamètre variable. Supportant le cintre, les longues rehausses conservent à la Tracer cette ergonomie spécifique.

La Yamaha Tracer 9 GT+ 2023
La Yamaha Tracer 9 GT+ 2023

Comme sur le dernier T-Max et la Niken 2023, on bénéficie du nouveau tableau de bord TFT de 7 pouces, bien meilleur que le double écran du millésime précédent. Il propose trois thèmes d’écran différent, mais à l’organisation similaire. Ergonomique, il dispose très logiquement les nombreuses informations annexes autour du compte-tours circulaire, entourant le tachymètre.

Compteur TFT de la Yamaha Tracer 9 GT+
Compteur TFT de la Yamaha Tracer 9 GT+

Son contrôle est plutôt intuitif via les nouveaux commodos (comme sur le maxi-scooter). Au commodo gauche, un joystick multifonctions gère les principales fonctions. On paramètrera ainsi le niveau de puissance des poignées et selle chauffantes, l’interface et les paramètres véhicule. Le profil de pilotage « Personnalisé » est paramétrable de même. On y ajustera la réaction à la poignée des gaz, l’anti-patinage (TCS) et le contrôle de la glisse (SCS). Sous cette commande multi-directionnelle, un poussoir permet de revenir à l’écran principal. À droite, on choisit tout aussi facilement les D-Mode par bouton dédié qui change instantanément la cartographie.

Commodos de la Yamaha Tracer 9 GT+
Commodos de la Yamaha Tracer 9 GT+

Très bon point, les commodos sont rétro-éclairés et l’ensemble se gère avec un grand naturel. Un système de navigation Garmin est entièrement intégré, mais nécessite toutefois un abonnement spécifique. La connexion peut se faire par Wi-Fi ou Bluetooth et l’application gratuite MyRide de Yamaha donne accès aux appels entrants, e-mails et messages. Vous connecterez votre smartphone sur la nouvelle prise USB-A sous les instruments. On apprécie enfin la présence d'une commande de warning et d'un levier de frein réglable en écartement. Celui d’embrayage ne l’est pas et ces commandes paraissent bien économiques.

En ville

Le feulement sourd aux jappements vifs du CP3 participe à l’effet de séduction. Rasant l’asphalte, les sorties d’échappement font résonner les pulsations sportives du bloc trois cylindres. La prise en main de la voyageuse est intuitive et la machine se place sans effort dans le trafic. Disponible, la mécanique accepte sans mal les bas régimes, même sur les rapports les plus hauts sous 2 000 tours. Aucun à-coup d’injection n’est à déplorer, quelle que soit la cartographie choisie. L’ensemble est secondé par une sélection précise et douce qui assure des évolutions urbaines sans heurt. Efficace, le quickshifter semble bien calibré, mais la pédale résiste parfois un peu plus et le point d'embrayage assez éloigné, rendant parfois moins naturelles certaines manœuvres. Clairs et larges, les rétroviseurs renvoient une image nette, le rayon de braquage est acceptable. L’ensemble promet un quotidien fort agréable et pousse, forcément encore « plus » à vouloir élargir l’horizon.

Prise d'angle de la Yamaha Tracer 9 GT+
Prise d'angle de la Yamaha Tracer 9 GT+

Autoroute et voies rapides

Policé en ville, le trois cylindre Yamaha est aussi exubérant à la demande. Au-delà de 6 000 tours, la mécanique s’affole et propulse l’équipage avec une frénésie croissante jusqu’à la zone rouge. On adopterait bien une vitesse de croisière proche des 200 km/h. Quelle que soit l’allure, la tenue de cap est sans reproche. Les valises augmentent logiquement la trainée, mais se font à peine sentir à très haute vitesse. Et leur montage flottant conserve un comportement sain. Mais la protection perfectible fera, un peu, baisser l’allure. Jambes, sommet du casque et épaules restent relativement exposés. La Tracer reste une routière très dynamique à la robe élégante et… étroite.

La Yamaha Tracer 9 GT+ sur voie rapide
La Yamaha Tracer 9 GT+ sur voie rapide

Toutefois, au légal, la déflexion reste correcte. Plus que celui de la selle, manquant un poil de moelleux, on loue surtout le confort des suspensions. Optimisées, l’amortissement de la GT filtre agréablement tous les défauts du bitume. Il est temps de tester la nouveauté majeure de cette édition : le radar ! Intuitif, le système s’ajuste facilement tant en vitesse qu’en distance souhaitée avec un véhicule vous devançant. Et si celui-ci freine, la Tracer 9 GT+ adapte son allure, voire freine franchement pour éviter la collision, tout en faisant flasher son écran TFT. Dépassement et prise de courbe avec le système enclenché sont conformes aux promesses du constructeur.

La Yamaha Tracer 9 GT+ sur voie rapide
La Yamaha Tracer 9 GT+ sur voie rapide

Plus délicat à ressentir, l’UBS se révèle une aide efficace au freinage d’urgence quand les ondes détectent un danger très imminent. En n’utilisant que le frein arrière (pour mieux forcer le système) à la limite de la collision, les étriers avant ont alors fait le boulot pour éviter le choc. La fourche ayant également été automatiquement paramétrée pour encaisser le surcroit de force appliquée. Bref, à priori, ça marche !

Trêve de technologie, un peu de liberté moins conditionnelle s’impose en prenant le large.

Départementales

Deux qualités majeures signent les évolutions de la Tracer 9 : la dynamique et l’agilité. La version GT+ en hérite intégralement. Au-delà de 5 000 tours, la mécanique emmène déjà avec vigueur l’équipage sur les intermédiaires. Et le bloc CP3 semble toujours garder des chevaux sous sa poignée d’accélérateur tant son allonge est importante, la poussée continue. L’agrément principal de ce moteur est sa grande vivacité disponible sur une large plage de régime. Idéalement associées, les courbes de puissance et couple permettent de bénéficier du potentiel dynamique intégral des machines.

Essai du sport tourer Yamaha Tracer 9 GT+ sur route
Essai du sport tourer Yamaha Tracer 9 GT+ sur route

Dans un vrombissement soutenu, la machine se relance avec force après chaque virage, emmenée par une force moteur remarquable sur ce segment. La boite à air aux conduits musicalement travaillés participe au plaisir des évolutions. Passé 5 000 tours, les vocalises résonnent sous le réservoir. À 7 000 révolutions, les sorties d’échappement au ras du sol laissent heurter leur chant sur le bitume avec furie. Piloté par une injection désormais sans défaut quel que soit le profil choisi, le bloc se fait prolongement de vos envies. Dès lors, les relances sont millimétrées et semblent décupler l’accélération à chaque degré de rotation de poignée. On adopte vite un rythme soutenu, voire sportif au guidon de la Yam‘. D’autant que la boite rapide et précise participe à l’agrément d’un pilotage soutenu sur la GT. Le quickshifter est un peu moins homogène. Parfois très doux, il se fait moins souple suivant la charge moteur appliquée.

La Yamaha Tracer 9 GT+ sur les petites routes
La Yamaha Tracer 9 GT+ sur les petites routes

Lancée à bon rythme, la Tracer 9 GT+ démontre son autre point fort : une aisance peu commune sur les changements de trajectoires. Très réactive aux appuis guidon et repose-pieds elle s’emmène à l’instinct. Le large cintre confère une grande aisance en dynamique et pilote un train avant neutre. Celui-ci retransmet sensiblement les informations et autorise une excellente vitesse d’entrée en courbe. Il apporte également une rigueur appréciable dans les enchainements rapides et serrés où les jantes allégées optimisent sensiblement les changements d’angle. Bref, on passe d’un virage à l’autre instinctivement et sans effort, au regard.

La Yamaha Tracer 9 GT+ en courbe
La Yamaha Tracer 9 GT+ en courbe

Les évolutions bénéficient également de la surveillance de la centrale inertielle, notamment à la prise des freins en virage. Bien sûr, on empile les rapports sans vergogne, l’embrayage anti-dribble avalant tout sans broncher. Les étriers avant délivrent une puissance très appréciable, mais aussi un excellent contrôle de la décélération. Pilotées par l’IMU, les suspensions régulent remarquablement les transferts de masse. La fourche contrôle son enfoncement dès les premiers millimètres de course et l’amortisseur retient efficacement la machine. De quoi rouler fort et propre à tout moment. Agrandi, le disque arrière optimise sensiblement le travail de la pince arrière pour assoir la machine en courbe.

La Yamaha Tracer 9 GT+ dans les virolos
La Yamaha Tracer 9 GT+ dans les virolos

Tant de générosité et de maitrise mettent également en lumière la monte pneumatique. Les Bridg’ T32 encaissent à tout moment la vivacité moteur et châssis de la Tracer 9 et participent à ses qualités d’évolution. Leur profil assure une mise sur l’angle rapide, mais progressive, sans franchise malvenue. La limite de garde au sol est alors vite atteinte et les ergots des repose-pieds griffent vite l’asphalte. On contrôle sur un filet de gaz les passages en courbe avant de lâcher sans crainte le haras mécanique, surveillé comme il se doit par le contrôle de traction. La gomme doit alors encaisser les 93 Nm de couple sur ses flancs. Une virgule maitrisée soulignera seulement votre optimisme.

À rythme plus coulé, la Tracer 9 GT+ délivre un excellent agrément. On usera davantage du couple largement disponible pour enrouler le tracé dans un grand confort.

Partie-cycle

Évidente, facile à emmener, les qualités de partie-cycle dopent les évolutions de la Tracer 9 GT+. À rythme élevé, la machine reste neutre à tout moment. Parfaitement accordés, les éléments de suspensions et leurs ajustements hydrauliques garantissent confort et efficacité dynamique.

Les suspensions sont à réglage électronique
Les suspensions sont à réglage électronique

Freinage

Maitre-cylindre et étriers radiaux œuvrent remarquablement et la prise du levier en courbe raidit à peine la direction. L’équipement se montre à la hauteur de l’exubérance de la voyageuse. Optimisée, la galette arrière permet un contrôle toujours plus efficace des évolutions en courbe.

Confort/Duo

Naturelle, la position de pilotage offre contrôle et aisance sur longs périples, en pilotage rapide ou détendu. Comme sur sa devancière, on aurait apprécié une protection au vent plus importante. Amortissement et selles participent au confort de l’équipage. Les larges poignées de maintien pourraient cependant offrir un profil plus ergonomique au passager.

La selle de la Yamaha Tracer 9 GT+
La selle de la Yamaha Tracer 9 GT+

Consommation

Avec 5,6 litres relevés en moyenne lors d'un roulage tonique, la soif de la Yamaha parait fort bien contenue au vu de ses prestations dynamiques ! Les 300 km d'autonomie sont facilement réalisables. C’est un autre atout de cette machine.

L'essai vidéo de la Yamaha Tracer 9 GT+

Conclusion

Avec cette version +, la Tracer 9 GT embarque une technologie supplémentaire pour soutenir ses évolutions. Efficaces, ces nouvelles assistances ne transfigurent pas un modèle déjà séduisant d'origine. Une meilleure protection et le soin de quelques détails de finitions étaient sans doute davantage souhaitables que ces artifices à ondes. On apprécie davantage le nouvel écran à l’ergonomie épurée et les commodos efficaces pour la contrôler. Toujours remarquable en dynamique, la Tracer GT+ demande désormais 16 999 € pour vous emmener au loin. C’est 2 000 euros de plus que la version GT simple et 4.500 euros plus cher que la Tracer 9 standard… Un tarif tout de même assez élevé pour cette nouvelle version.

Top case, protections... la GT+ complète encore son équipement avec le pack Touring Pro
Top case, protections... la GT+ complète encore son équipement avec le pack Touring Pro

On lui opposera naturellement les Triumph Tiger 900 GT et GT Pro, de 14 395 à 16 195 €. Sans radar, ces Anglaises trois cylindres offrent une finition de haute volée, mais des prestations mécaniques moindres. L’Italienne Ducati Multistrada V2 est presque aussi volubile que la Yamaha. Mais la Donna n’emmène pas autant de technologie ni d’équipements et réclame 15 790 €. Plus sage en tout, la Honda NT1100 demande 14 599 € et 15 599 € en version DCT. L’Allemande BMW F900 XR se fait disponible dès 12 005 €, mais réclame 15 145 € une fois équipée. Non loin en cylindrée la Kawasaki Versys 1000 s’affiche à 15 649 et 17 249 € en version Tourer Plus. Enfin, plus typée sportive en ergonomie et performances, les Ninja 1000 SX, 15 599 € et Suzuki GSX-S 1000 GT, 15 099 €, sont aussi des opposantes ultra-dynamiques.

Face à cette débauche de concurrentes, la voyageuse aux diapasons sait conserver le ton juste en proposant une homogénéité appréciable. Dans sa version +, la Yamaha Tracer 9 GT accroit surtout l’ergonomie de ses instruments pour des croisières routières toujours plus séduisantes. Et sur ses nouvelles ondes, vous voguerez plus sereinement vers l’horizon. Pour plus de plaisir.

Points forts

  • Caractère explosif et disponibilité moteur
  • Partie-cycle agile
  • Quickshifter up & down
  • Ecran TFT
  • Suspensions homogènes
  • Assistances électroniques
  • Freinage puissant et modulable
  • Consommation réduite

Points faibles

  • Protection un peu juste
  • Quelques détails de finition
  • Levier d’embrayage non réglable
  • Repose-pieds non caoutchoutés
  • Absence de sabot moteur

La fiche technique de la Yamaha Tracer 9 GT+

Conditions d’essais

  • Itinéraire : routes sinueuses à revêtement variable, sec.
  • Météo : soleil, de 8° à 21°C
  • Kilométrage de la moto : 220 km
  • Problème rencontré : RAS

Equipements de série de la Tracer 900

  • Quickshifter up et down
  • Suspensions pilotées
  • Poignées chauffantes
  • 4 cartographies d'injection
  • Centrale IMU
  • Anti-patinage TCS et ABS
  • Embrayage anti-dribble
  • Régulateur de vitesse
  • Pare-brise, guidon et selle conducteur réglables en hauteur
  • Pare-mains
  • Prise 12V
  • Béquille centrale
  • Valises rigides
  • Eclairage en virage

Travel Pack Pro

  • Selle confort
  • Valises souples
  • Prise USB-A additionnelle
  • Top case 45 litres
  • Bulle haute
  • Selle chauffante
    Selle passager confort
  • TPMS
  • Feux antibrouillard
  • Protection moteur
  • Protections latérales
  • Prix : 2.749 euros

Commentaires

Virgil

Ouch! Elle va bientôt coûter aussi cher qu'une s1000xr

25-04-2023 22:36 
tigermoto

Bonjour je suis surpris de ne pas voir la Moto Guzzi V100 dans les concurrentes.....ostracisme?

26-04-2023 08:00 
JPR80

Ce que j'aimais sur la Tracer 9 c'était son moteur fun, sa polyvalence, son poids contenu , son électronique limitée et son prix contenu. Pour le prix et l'électronique c'est de moins en moins en vrai. Pour en revenir à
cette nouveauté, c'est un modèle premium supplémentaire donc ça ne dérange pas puisque la Tracer de base ne disparait pas, mais l'idée d'une moto presque semi-autonome qui fait de nous des assistés ne correspond pas à ma conception de la moto.

26-04-2023 16:21 
troncherouge

Idem JPR80. Je suis vraiment pas fan des béquilles électroniques et leur efficacité en terme de sécurité reste à prouver. Mais tant que le modèle de base existe, cela permet de convenir du geek au vieux c....dont je fais partie. Juste une aparté, propriétaire d'une multistrada 950, je suis toujours étonné que le moteur, dans les médias soit qualifié tantôt un brin décevant,j tantôt comme là, plutôt convainquant

26-04-2023 21:32 
Mister

J’avais détesté la Tracer 9 GT lors de son essai.

Le moteur, trop criard à mon goût pour une GT, la latence insupportable dans la poignée d’accélérateur (peut être le modèle de démo, mais bon, c’est avec celui ci que l’on juge) la selle… pas confortable, la position de conduite, l’impossibilité de faire une différence entre suspensions Sport ou Confort (ça semble s’améliorer) l’ergonomie des commandes vraiment pas terrible (là aussi, il semble qu’il y ait une amélioration), la protection vraiment light (du vent dans le casque quel que soit le réglage de la bulle. Je mesure 1.80m), la finition vraiment cheap.
Seul le shifter et l’agilité avaient trouvé grâce à mes yeux. Ça faisait quand même extrêmement peu d’interêt (pour moi) à 15000¤ le bout.
Mais je retournerai quand même tester cette GT+, histoire d’infirmer ou de confirmer cette impression vraiment négative.

En revanche, ça n’est pas la conception que je me fais d’une GT. Une FJR1300, une RT, une K, là oui, ce sont des motos de Grand Tourisme. Cette Tracer 9 me donne l’impression d’être un « fourre tout » un peu fait à l’arrache pour que Yamaha ait quelque chose à proposer.

Si je dois acheter une GT à ce prix, en neuf, je prends une NT1100. Sinon, clairement une RT d’occasion.

27-04-2023 07:47 
Sky

Mister je rejoins tes commentaires, une analyse juste.

Cette monture a été modifiée, replâtrée, greffée avec de multiples et coûteuses modifications successives pour aboutir aujourd'hui enfin après plusieurs années à quelque d'acceptable, mais à quel prix 17.000 euros un prix d'or!

Le bazar a été rafistolé à droite, à gauche, devant, derrière, sur les cotés et ressemble à rien au final, il y a aucune unité dans cette moto qui esthétiquement est immonde.

Seul le moteur lui permet de pouvoir exister mais certainement pas de se prétendre GT.

Ça sent les fins de plats chez YAMAHA qui nous refile les restes arrangés avec la sauce du jour, quelle désolation pour cette marque en panne de création!

27-04-2023 09:35 
Kikilltout

Bonjour,

Faut pas se tromper. Ce n'est pas une GT. C'est un roadster un peu routier. C'est peut être du fait que Yamaha n'a plus de routière au catalogue, mais beaucoup la classe mal. Forcément, si on attend autre chose que ce qu'elle est, on est déçu. Et c'est pas la faute de la moto.... Essayez une 1250 RT en cherchant les sensations d'une sportive, vous resterez avec un goût amer.

Tout est question d'usage et d'attentes. Personnellement, je trouve que cette Tracer 9 occupe intelligemment une place prise par peu de concurrentes. Elle se démarque et c'est plutôt une bonne chose (pour Yamaha, vu que les volumes de ventes sont plutôt bons, ET pour le monde de la moto en général qui tend vers une uniformisation).

Concernant cette version +, je ne suis à priori pas fan des ajouts "conduite autonome". Je ne sais pas, mais j'ai une réticence à confier à une électronique une prise active sur un élément comme le freinage ou l'accélération, tant ce sont des points sensible sur un 2 roues. ça viendra peut être un jour, mais pour le moment, je ne me sens pas prêt.

27-04-2023 17:53 
Mister

Je n’ai pas l’impression de confondre.

GT+…

Quand à la 1250RT, c’est sur que tu fais un grand écart en la comparant avec une sportive. En revanche, tu peux sévèrement envoyer si tu veux. Voire même très sévèrement.

27-04-2023 20:36 
Phileg

Trop d'électronique tue l’électronique et l'assistance à tous va au quotidien, non-merci, trop intrusif dans le plaisir de la moto pour moi, mais chacun ses choix.

27-04-2023 21:13 
Mister

C’est intrusif si tu veux que ça le soit. À part un réglage de suspensions électroniques et un mode de conduite que tu es obligé de choisir, tu peux très bien tout enlever.

27-04-2023 21:48 
capdefra

Cette Tracer suréquipée est l'exemple même de l'évolution récente du marché moto qui me paraît pourtant été une très mauvaise direction: une 900 à 17.000¤, c'est du pur délire! On ne va bientôt plus pouvoir s'acheter une moto neuve! Et tout ça pour avoir un régulateur adaptatif qui va freiner à notre place en nous surprenant et donc va vraisemblablement provoquer des accidents au lieu de les éviter! Ça ne sert déjà à rien sur une voiture, un régulateur classique est bien plus agréable et suffisant, mais sur une moto, je prédis que ça sera un gadget mortel...
Quant à être une vraie moto GT, on est très loin du compte: position très bizarre avec les jambes comme sur un roadster mais le buste relevé (= insupportable pour moi au bout de 1/2 heure, j'ai essayé la Tracer 900 GT), des valises pas très grosses et une protection très moyenne.
Elle peut plaire à des motards technophiles aisés mais ça n'est pas une GT apte à rendre les services qu'on attend de cette catégorie de motos.

28-04-2023 13:27 
Kikilltout

Citation
Mister
Je n’ai pas l’impression de confondre.

GT+…

Quand à la 1250RT, c’est sur que tu fais un grand écart en la comparant avec une sportive. En revanche, tu peux sévèrement envoyer si tu veux. Voire même très sévèrement.

C'est effectivement trompeur, mais, aujourd'hui, "GT" accolé à côté d'un modèle de moto, ça veut juste dire "avec des valises de série".

Rouler vite avec une 1250RT, c'est une certitude. J'en ai vu certains briller dans cet exercice. Et j'ai aussi connu des mecs qui on fait presque un tour du monde avec une 500 XT (avec valises mais sans GT dans le nom).
Et c'est tant mieux. Finalement, c'est encore le pilote qui fait la moto. Et ça durera tant que c'est le pilote qui conduira...

28-04-2023 22:19 
Ty Lud

Bonjour les Motonautes!
Après avoir essayé la BMW RT 1250, la BMW GSA 1250, l'Africa Twin Adventure Sport, la Moto Guzzi V85TT, la Kawasaki Versys, la Yamaha Tracer 9 GT, j'ai commandé la 9 GT+.
Je parcours en moyenne 29.000 km par an. Les béquilles électroniques qui semblent être des gadgets pour certains, sont pour moi des assistances nécessaires lorsque vous roulez par tous les temps, dans toutes les conditions climatiques, températures positives ou négatives.

Quand je lis les commentaires de certaines personnes, je me dis que nous n'avons pas essayé la même machine...
Il est certain que nous ne sommes pas tous de grands techniciens, mais si vous roulez depuis longtemps ou sur de nombreux kilomètres, vous vous rendez compte que votre analyse sur le ressenti et le comportement des motos sont très proches des essayeurs professionnels en principe. On peut donc avoir sur certains points des avis divergents, mais pas diamétralement opposés tout de même...

Mes préférés dans l'ordre, la Traceur 9GT, la V85TT, l'Afrique Twin.
Les deux BMW sont de très très bonnes machines avec un équilibre et un agrément remarquables, mais la boîte de vitesses en mode shifter est indigente, archaïque... 2ème vitesse, 3ème vitesse, 4ème vitesse ou inversement à la décélération, on prend des grosses grosses claques à chaque changement de rapport. J'ai essayé à tous les régimes le phénomène est identique sur les deux BMW, toutefois il est atténué sur la RT 1250 en raison de ses rapports de boîte plus longs. Ce phénomène choque sur des motos extrêmement lisses et policées. On ne voit que ça, c'est le champignon rouge au milieu de la pelouse.
Pour cette raison les deux BMW ont été exclues de mes choix. (Par contre, il est bon de signaler que le passage des vitesses avec le levier d'embrayage est impeccable, vraiment super).
De plus il faut se battre avec le sélecteur de vitesse en mode shifter, ce dernier est extrêmement ultra super dur au point d'avoir rayé ma grosse botte de moto TCX, ce qui n'est pas grave en soi, elle en a déjà vu d'autres, mais c'est pour dire.
Le moteur boxer est très agréable mais il n'a pas l'élasticité du 3 cylindres japonais. Sur la GSA les rapports de boîte sont un peu plus courts que sur la RT, mais il est quand même difficile/limite de rouler à 50/55 km/H en 6ème rapport, ça vibre et ça grogne, le moteur n'aime pas ça. Cet exercice est impossible avec la RT 1250, il faut mettre la 5ème vitesse, les rapports étant plus longs.
Sur la Yamaha on peut reprendre en 6ème à partir de 45 km/h sans aucune vibration, ni grognement du moteur. Imprimez une rotation d'un millimètre sur la poignée des gaz et la Tracer 9 bondit tout de suite à plus de 75 km/h dans un feulement mécanique agréable.

Sur le plan financier, pour avoir la même machine en termes d'équipements, j'ai ajouté des options sur la Tracer 9 GT+ afin d'avoir le même niveau de Finition Pro des BMW, dont la suspension pilotée est tout de même plus aboutie que celle de la Yam, dans le sens où elle permet de régler la précharge électroniquement, il faut ajouter 8.500 ¤ pour s'offrir une des BMW... Et là ça coince pour moi, car je ne me voyais pas me battre avec le shifter tous les jours en allant au boulot, avec l'idée d'avoir dépensé une somme supplémentaire de 8.500,00¤. Cette différence de prix pour moi avec cette boîte n'est pas justifiée, elle est même rédhibitoire.
Ce n'est que mon avis... Tout un chacun est libre de ne pas le partager. Sur la prochaine BMW GSA 1300 qui devrait sortir à la fin de l'année 2023 ou en début d'année 2024, le problème du shifter devrait être corrigé, allez savoir peut-être ma prochaine Moto...!

Finalement, l'homogénéité en tout point de la Yamaha traceur 9 GT en fait une machine à tout faire avec laquelle il est possible de rouler à la fois tranquillement et à la fois en mode "énervé".
Et le moteur, quel moteur ! Le meilleur moteur de toutes les machines que j'ai essayées. Il a la vivacité, l'élasticité, la fougue, la puissance, la sobriété, de la rondeur à bas régime et de l'allonge dans les hauts régimes. C'est ce qui va faire la différence dans le plaisir de conduire cette machine au quotidien.

Pour conclure :
1- Ce qui est frappant dans la Yamaha Tracer 9 GT, c'est le compromis trouvé par les ingénieurs Japonais lors de la mise au point extrêmement fine entre tous les paramètres. Cela donne une moto extrêmement homogène dans les allures lentes, dans les allures rapides, sur l'angle au freinage, en tenue de route, en suspension, etc.
Elle n'est ni la plus jolie, ni la plus puissante, ni la plus exubérante, ni la plus statutaire, ni la plus confortable, mais elle est tout simplement un point d'équilibre entre tous ces paramètres ce qui en fait pour moi une machine vraiment extraordinairement aboutie.

2- Avant de vous faire votre propre opinion sur les machines disponibles sur le marché, prenez le temps de les essayer les unes après les autres et vous découvrirez les différences qui existent entre les motos.
Certaines vous plairont, car elles répondront à votre cahier des charges, d'autres qui esthétiquement vous semblaient attrayantes, ne vous conviendront plus sur le plan dynamique.
Seul un essai est capable de vous permettre de vous faire un avis.

Mais une chose est certaine, dans toutes les motos essayées, il n'y a pas de mauvaises machines, mais des différences, des nuances qui font entrer les motos dans le programme de roulage que vous avez fixé ou au contraire les exclues.

Grand V à tous,
Pour ceux qui ne roulent pas sous la pluie, sachez que les beaux jours arrivent, gardez le sourire et roulez prudemment !
Ty Lud

29-04-2023 12:03 
Torpédo

Désolé Ty Lud, j'ai lu que les 12 premiers mots... Le reste est trop long et fastidieux.😄😄

30-04-2023 08:34 
Mister

J’ai fais les mêmes essais que toi (exactement les mêmes motos) et je fais sensiblement le même kilométrage que toi par an. J’ai juste donné mon ressenti. Je ne cherche pas à influencer qui que ce soit. J’explique ce que je n’ai pas aimé, ce que j’ai aimé et pourquoi je n’achèterais pas une Tracer 9GT (je parle bien de la GT) C’est tout…
@capdefra insiste sur la position de conduite de la Tracer que j’ai également trouvé vraiment mal fichue. Bref, c’est perso. Je ne peux qu’inciter les personnes à aller tester les motos. 😉

30-04-2023 08:45 
jojooo

Ouais ouais ouais...
Il faudrait que Honda dépoussière les machines outils servant à la fabrication de la Deauville 700, et relance la fabrication.
Ca c'était une vrai GT.

10-05-2023 15:35 
inextenza

Tiens, un retour de concessionnaire: on n’est pas prête de la voir sur les routes, il n’est toujours pas possible de la commander, les chaines commenceraient à s’activer que en juillet!

15-05-2023 17:20 
Kariolia

Moto très annoncée et surfaite!
Μerci

27-09-2023 10:38 
Kariolia

Hé les gars tout le monde, je veux dire
Ce modèle particulier est une moto très hors de prix, mais en substance et en fait c'est une construction bon marché, et je vais vous expliquer que même dans les tests que j'ai vus dans la vidéo que les suspensions d'usine avant perdent de l'huile, un autre défaut est qu'elles disent souvent et les commentaires des motos pointent vers quelque chose dans le cerveau et son allumage électronique .

27-09-2023 11:02 
fift

Et avec les mots dans l’ordre ça donne quoi ? i

27-09-2023 13:39 
vaidd

Citation
fift
Et avec les mots dans l’ordre ça donne quoi ? i

Ça ressemble à du google trad'

27-09-2023 14:37 
 

Connectez-vous pour réagirOu inscrivez-vous