Une distribution variable pour la Suzuki Hayabusa

Le constructeur japonais dépose le brevet d'un système VVT

Un moyen peu coûteux pour répondre au durcissement des normes

Parmi les motos qui ont durablement marqué les esprits au 21e siècle, on peut sans aucun doute citer la Suzuki Hayabusa. Lancée en 1999 dans sa première version, la GSX1300R a longtemps été l'une des figures de proue des motos haute performance.

Après avoir connu une évolution en 2008 avec le passage de son moteur quatre cylindres à 1.340 cm3, la sportive nippone a été contrainte de tirer sa révérence en 2017 en raison de la norme Euro4. Mais surprise, le constructeur d'Hamamatsu opérait quelques modifications à son bloc moteur pour répondre à la norme Euro5 et relançait l'Hayabusa en 2021.

Doté d'un nouveau look et embarquant davantage de technologie, l'Hayabusa restait dans le fond la même, du moins au niveau du moteur puisque l'ancienne base fut conservée et mise à jour pour réduire sa consommation et ses émissions au prix de quelques pertes de performances.

Mais alors que se profile la norme Euro 5+ et que les critères vont encore se durcir, ces modifications seront-elles suffisantes ? Et pour combien de temps encore ?

Il semble en tout cas que Suzuki souhaite assurer un futur à l'Hayabusa. La marque a en effet déposé un brevet portantant sur l'ajout d'un système de calage variable de la distribution (VVT - Variable Valve Timing) qui permet d'optimiser la consommation et l'échappement sur différentes plages de régime.

Assez largement répandue sur le marché moto, la technologie n'est pas étrangère à Suzuki puisque le constructeur l'a déjà introduite sur feu sa GSX-R1000 lancée en 2017. Dans le cas présent, le système VVT se montre assez simple et devrait surtout permettre à la moto de passer les prochaines restrictions européennes en minimisant les coûts de développement.

L'Hayabusa en vidéo

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