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L'Automotive Museum de San Diego

De belles Indian, quelques Vincent et d'autres raretés

Un musée à la fois sans prétention, mais qui mérite tout de même un coup d'oeil

C'est en 1988 que l'Automotive Muséum a vu le jour dans le Balboa Parc de San Diego (Californie, USA), en s'installant dans d'anciens bâtiments du conseil municipal. L'initiative en revient à Briggs Cunningham, un local, que les fans d'automobiles connaissent pour avoir engagé des Cadillac aux 24 Heures du Mans ainsi que quelques monstrueux engins de sa conception, au début des années 50. Il peignait ses voitures d'un blanc à bandes bleues, une livrée qui sera ensuite considérée comme celle de la nation des Etats-Unis (à l'époque où les voitures de course avaient une couleur par pays, bleu pour la France, rouge pour l'Italie, British Racing Green pour la Grande-Bretagne, etc). Il ne remportera jamais les 24 Heures du Mans (meilleurs résultats : deux troisièmes places en 1952 et 1954) mais cet homme polyvalent remportera la Coupe de l'America sur un voilier de sa conception en 1958. Bref : on lui doit donc ce musée.

L'Automotive Museum de San Diego

Culture US avant tout

On vous prévient tout de suite : ce n'est pas le musée du siècle et ça n'a rien à voir, en qualité ou en exhaustivité avec le Barber Muséum ou le National Motorcycle Motorcyle Museum de Birmingham, ou aucun des musées que Le Repaire a mis dans sa liste des plus beaux musées moto du monde.

Néanmoins si vous êtes dans les parages, il présente cependant un certain intérêt et mérite une petite visite. D'abord, parce qu'il fait la part belle aux motos de la culture américaine.

Le musée laisse avant tout place à la culture locale

C'est ainsi que l'on trouve une section dédiée aux machines de tout-terrain, dont on sait l'importance de l'ampleur de la pratique dans la Californie des années 70. Un premier stand est donc consacré à un petit aréopage de machines de cross et d'enduro, avec de jolies Kawasaki 2-temps des seventies, ainsi qu'une KX équipée Baja avec ses gigantesques optiques.

Le MX a une place importante dans la culture US de la moto

Kawasaki KX 'Baja'

Juste après, on trouve une jolie allée dédiée à Indian (avec des affiches d'époque, un détail qui n'en est pas un et qui plaira aux fans et aux collectionneurs), avec de belles Chief et un modèle à quatre cylindres.

... comme avec cette Indian Chief de 1947

Une autre vedette locale n'est pas oubliée : on a la CR 250 Elsinore de Steve McQueen, une machine de cross qui développait 28 chevaux et dont McQueen fit une promotion active, après avoir roulé plusieurs années sur des Husqvarna.

La CR 250 Elsinore de Steve McQueen

Outre quelques machines originales, Aprilia 6.5 Moto by Starck, Ducati Paso, Ariel Four, Moto Guzzi Falcone des années 20 et deux Vincent dont une rare Rapide dans sa livrée rouge, on trouve quelques raretés.

Ariel Four

Vincent Rapide

Side-Car BMW

Parmi elles, la Suzuki "High Mileage" Bike de 1982, une machine conçue pour les "economy run" dont les Américains sont friands, qui consiste à parcourir de grandes distances en consommant le moins possible. Celle-ci a été conçue pour une virée entre San Diego et Daytona, soit une traversée complète des USA et a enregistré un beau score de 1,1 l/100.

Suzuki 'High Mileage' Bike de 1982

Autre curiosité, la Harley-Davidson "Stratocycle" utilisée par le cascadeur Evel Knievel, utilisée en 1977 dans le film Viva Knievel : elle ressemble à une sorte de roquette avec son carénage profilé et ses ailerons à l'arrière...

La très sobre Stratocycle d'Evel Knievel

Auto et avion en prime...

L'Automotive Museum de San Diego, c'est également une exposition automobile : les collections y bougent de manière régulière (tous les trois mois environ) et on y a trouvé quelques beaux spécimens lors de notre passage : le Ford Bronco décapotable de Steve McQueen, une Cadillac V16, une Lamborghini Countach 5000S à carrosserie spéciale, une barquette Bizarrini.

Et on notera qu'à côté, se trouve le musée de l'aviation de San Diego, puisque les bases militaires sont une des spécialités de la ville. Dans ce musée (l'entrée séparée vous coûtera près de 20 $), on trouve la capsule originale d'Apollo 9, ainsi qu'une multitude d'avions, des origines aux avions de records en passant par des avions de chasse et des ailes volantes allemandes. Ca vaut carrément le détour.

La capsule orignale d'Apollo 9 est exposée

Réplique du célèbre Spirit of St. Louis de Charles Lindbergh

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Commentaires

tom4

'tain, quand je pense que je suis passé dans ce parc sans savoir qu'il y avait ce musée :(

tom4

20-01-2018 10:56 
Phil G

Oui, mais grâce au Repaire, plus rien ne pourra vous échapper ! clin d'oeil
Philippe

20-01-2018 13:59 
 

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